la question de l'immigration

[mfera]

L'immigration : une composante essentielle du développement économique du Québec et de sa métropole

Par Benoit Labonté, président et chef de la direction

Chambre de commerce du Montréal métropolitain

À l'heure où de grandes réflexions et discussions s'organisent autour de deux éléments fondamentaux qui façonneront notre avenir collectif - les finances publiques et la démographie -, la question de l'immigration trouve toute sa pertinence.

Plus précisément, le défi de la démographie auquel est confronté le Québec appelle à la fois à une cohérence dans les actions et une cohésion des acteurs afin de trouver, collectivement, les moyens d'attirer, mais surtout de retenir les immigrants. Puisqu'en 2016, la croissance nette de la main-d'?uvre de Montréal dépendra uniquement de l'immigration, il est impératif de trouver rapidement des solutions pour intégrer efficacement les immigrants.

Dans ce contexte, le Plan d'action en immigration, intégration et relations interculturelles intitulé Des valeurs partagées, des intérêts communs, dévoilé en mai 2004 par la ministre des Relations avec les citoyens et de l'Immigration du Québec, madame Michelle Courchesne, propose des mesures visant à répondre aux besoins du Québec en matière d'immigration. Il ne fait aucun doute que ce plan témoigne de la volonté du gouvernement du Québec de fournir les outils pour le succès de l'immigration et contribuer ainsi à relever le défi de la démographie.

Il n'est pas inutile de rappeler que le Québec est confronté à des enjeux importants en matière de main-d'oeuvre. En effet, si l'on se fie au recensement 2001 de Statistique Canada, ainsi qu'aux projections démographiques 1991-2046 réalisées par l'Institut de la statistique du Québec, le vieillissement de la population du Québec risque d'être plus rapide qu'ailleurs au Canada et aux États-Unis. De plus, le Québec devra, au cours des prochaines années, composer avec le départ à la retraite de nombreux baby-boomers, ce qui générera des besoins croissants et urgents en ressources humaines. À cet égard, Emploi-Québec rapportait récemment qu'au cours de la période 2002 à 2006, plus de 345 000 emplois seront à pourvoir dans la région métropolitaine de Montréal, dont 169 000 seront créés. Pour la même période, on doit s'attendre, à l'échelle du Québec, à une demande de main-d'oeuvre totalisant 640 000 postes. Nul doute que l'apport des immigrants à l'économie du Québec est plus que nécessaire, sinon nettement essentiel !

À ce chapitre, la Chambre considère comme primordial de développer et de mettre en ouvre des mesures visant l'accroissement des immigrants issus de la catégorie des gens d'affaires, particulièrement les entrepreneurs et les travailleurs autonomes, en raison de leur contribution concrète et structurante à l'économie du Québec. En 2001, plus de 4 000 personnes ont été admises dans cette catégorie.

Pour accroître et retenir une main-d'ouvre immigrante de qualité, des moyens d'action doivent également être mis sur pied par les gouvernements, en collaboration avec la société civile, en impliquant la communauté des affaires. Ces actions sont d'autant plus nécessaires que le gouvernement du Québec a choisi, récemment, de hausser les niveaux d'immigration pour la période 2005-2007 et que le taux de chômage de la population immigrée demeure malheureusement supérieur à celui de la population non immigrée.

C'est pourquoi la Chambre répond à l'urgence d'agir ! Elle a activement participé, jusqu'à présent, à deux séminaires sur la conduite des affaires au Québec pour les immigrants d'affaires en exploration, en partenariat avec le ministère des Relations avec les citoyens et de l'Immigration du Québec. Au cours de ces événements, la Chambre avait invité ses membres qui oeuvrent dans des domaines connexes à venir les rencontrer, de manière à enclencher immédiatement le précieux processus de réseautage qu'elle prône. De plus, elle a participé à la Semaine québécoise des relations interculturelles en conviant ses membres, le 5 octobre dernier, à un petit déjeuner interculturel pour échanger avec certains organismes communautaires oeuvrant en immigration. L'objectif de cet événement était de mieux comprendre les difficultés auxquelles font face les immigrants. La Chambre compte développer d'autres projets visant à faciliter l'intégration des immigrants et à contribuer pleinement à leur réussite. Nous devons de relever ce défi !

Mais pour le relever efficacement, un élément est indispensable : la participation de tous ! En participant à l'intégration des immigrants et à leur insertion sur le marché du travail, nous assurons collectivement au Québec et à sa métropole un développement économique, culturel et social plus prometteur. Le succès de l'immigration ne peut donc être atteint sans la contribution des gouvernements et de la société civile ! Rehausser la qualité de vie de tous les citoyens est fondamental pour la prospérité du Québec d'aujourd'hui et de demain.

Source d'info:Par Benoit Labonté, président et chef de la direction

Chambre de commerce du Montréal métropolitain

[apacha]

ben voilà une information qui donnera de l'espoirs à nous les futures immigrants.

merci pour l'info Mfera.

apacha

[vansteph]

çà va pas être facile, en sachant que, d'après un récent sondage (dont je n'arrive plus à retrouver la source) :

- 20% des québécois trouvent qu'il y a déjà trop d'immigrants

- 50% des québécois trouvent qu'il y a suffisamment d'immigrants

=> Cela fait un total de 70% de québécois qui ne sont pas emballés par l'arrivée de nouveaux immigrants.

Mais, là aussi, on peut faire dire aux chiffres ce que l'on veut. Il faut rester prudent, car ils pourraient être transposés à la France, et pourtant l'attitude générale des français, comme ceux des québécois au Québec, ne laissent pas imaginé de tels chiffres.

[Benito]

Eh bien tant mieux, les immigrants auront d'la job!!!! Et ce, même en vivant dans le "village de Québec" !!!! Y aura enfin du travail!!!

En ce 31 octobre, Benito a envie de se faire lincher !!!

[mfera]

Bjr,

Je pense que le gouvernement connait reellement la quantite d'immigrants necessaire pour remonter le deficite des prof. au Quebec/canada; d'ailleurs certains pays europeens attirent par de nombreux programmes des immigrants qualifies

Le mauvais cote de l'immigration canadienne /quebecoise est qu'ils veulent et attirent les immigrants qualifies comme ils le disent, sans pourtant regler les problemes de fond c.a.d problemes de reconnaissance des experiences et diplomes , malgres des multiples discours etc etc.., les choses ne semblent pas evoluer dans le sens a faire profiter le pays de l'experiences des nouveaux ou faire profiter le pays des capacites intel. qu'apportent les nouveaux; comme tjrs les ordres blocquent l'acces a certaines professions.

Finallement le gouvernement a besion de combien de temps a resoudre les problesm de reconnaissances des diplomes et experiences des nouveaux?

Courage a nous tous,

Ing.Charlemagne Mfera